Afrique du Sud, Wellington; domaine qui a vu son premier millésime en 2001 et qui présente deux cuvées de Pinotage : une avec un visage plus classique («Carpe Diem»), et l’autre plus controversée (commentée ici) à cause des techniques de vinification poussées à l’extrême (introduction de douelles de chêne américain toasté dans la cuve, levures sectionnées...) afin d’obtenir des arômes empyreumatiques. Ps : le domaine offre un restaurant, un centre de beauté, une école et des maisons en vente pour y habiter (!!!!).
Rubis assez sombre, pourpre sur le disque. Au nez, arômes puissants de torréfaction (franchement, ce vin bat mon Nespresso du matin), accompagnés par des notes fumées et de chocolat noir. Seulement après, en pénombre, on entrevoit des senteurs où on reconnaît le cépage (petits fruits rouges, touche goudronnée…). La main lourde du winemaker dans l'élevage est évidente, presque revendicative. La bouche est intense et musclée, agréable (avec de la viande) sans être complexe. La finale évoque de nouveau les grains de café et le chocolat. Un vin maquillé est assez putassier (un « starbucks » pinotage), mais que j’ai bu avec une pointe de plaisir coupable.
Bu avec de la tagliata de bœuf à la sauce au poivre vert
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